Les parcs animaliers – que l’on nomme aussi des jardins zoologiques – sont accès sur la présentation au public d’espèces animales. Mais pour appuyer leur message de protection de l’environnement, pour améliorer les conditions de captivité et pour agrémenter les lieux, les zoos sont de plus en plus nombreux à se végétaliser et à constituer des collections botaniques. Toutefois, l’horticulture dans un zoo répond à des besoins et est soumise à de contraintes particulières. Cet article présente les informations clés à retenir. Nous vous souhaitons une bonne lecture.
Pourquoi végétaliser les zoos ?
Les zoos ne présentent plus seulement des animaux, mais plutôt des animaux dans leur habitat. Pour créer une représentation esthétique et crédible pour les visiteurs, les zoos se végétalisent. La création d’espaces plantés à l’intérieur des enclos, mais aussi à l’extérieur est importante pour soutenir la mission pédagogique et de sensibilisation du public à la préservation de l’environnement.
Comment faire cohabiter animaux et plantes ?
Dans la nature, les animaux et les plantes interagissent en équilibre. Des animaux se nourrissent de plantes. Mais celles-ci adoptent aussi des stratégies pour se protéger. Les animaux façonnent les paysages en consommant les feuilles, les branches et les fruits. Ils sont aussi directement impliqués dans la reproduction des plantes en intervenant dans la pollinisation et dans la dispersion des graines.
Mais en captivité, les interactions entre les plantes et les animaux peuvent poser des problèmes. Bien que les enclos tendent à s’agrandir pour offrir plus de place à leurs occupants, la pression sur les plantes est souvent trop forte pour permettre leur épanouissement.
Les soigneurs animaliers ont besoin de connaissances en horticulture pour garder les espaces végétalisés en bon état et les plantes en bonne santé
Quelques plantes communes dan les zoos
Les palmiers
Les palmiers sont un élément important des jardins exotiques. Si la plupart des 3600 espèces connues par la science poussent dans les régions tropicales du monde, quelques unes sont suffisamment résistantes au froid pour être cultivées dans les régions tempérées. L’espèce la plus commune est le palmier de Chine (Trachycarpus fortunei). Mais d’autres espèces sont tout autant capables de résister à -15°C. C’est le cas de Rhapidophyllum hystrix et de Sabal minor.
Les bambous
Les bambous sont des plantes dont le feuillage est persistant. Il existe de nombreuses espèces résistantes au froid. C’est le cas des bambous originaires de Chine et du Japon. Les bambous les plus souvent cultivés sont les bambous du genre Phyllostachys.
Bien qu’ils ne produisent pas de fleurs attractives – les bambous fleurissent rarement – leur aspect toujours vert est apprécié par les visiteurs. Ils sont aussi apprécié par les jardiniers des parcs zoologiques, car ils sont rustiques et facile d’entretien. Enfin, certains animaux, comme le panda roux, peuvent s’en nourrir ou simplement jouer avec.
Les yuccas
Les yuccas sont des plantes xérophytes qui évoquent les régions désertiques. Originaires d’Amérique du Nord et d’Amérique Centrale, les yuccas sont souvent cultivés dans les zoos. Les espèces les plus courantes sont le Yucca recurvifolia et le Yucca filamentosa.
Plus récemment, les beaux yuccas bleus du Mexique ont été introduit en Europe. Ils sont maintenant cultivés en nombre par les horticulteur et l’on peut les acquérir à un coût acceptable.
L’éthique des parcs zoologiques
Plantes collectées dans le milieu naturel
Beaucoup de plantes vendues en jardineries ont été collectées dans leur milieu naturel. Ces pratiques provoquent un déséquilibre des écosystèmes et nuisent à l’environnement. Les parcs animaliers étant investis dans la conservation des habitats naturels, ne peuvent pas acquérir des plantes prélevées dans la nature. Il faut donc se renseigner sur l’origine des plantes que l’on achète. Même si ces informations ne sont pas toujours connues par les vendeurs.
Plantes potentiellement invasives
Les écosystèmes sont de plus en plus menacés par a prolifération d’espèces exotiques envahissantes. Ces plantes et ces animaux concurrences les espèces locales et peuvent même les faire disparaître. L’introduction des pestes végétales a souvent pour origine leur utilisation ornementale dans les jardins.
Il est difficile de prévoir le caractère invasif d’une plante. Pour éviter tout risque, il faut consulter les documents existants et privilégier les espèces végétales locales. Mais aussi faire preuve de bon sens. Il faut donc éviter les espèces exotiques qui poussent dans des conditions proches de celles que l’on expérimente.